373 secondes.
J'ai pensé à toi en allumant cette clope, j'étais dehors, il faisait froid et il pleuvait. Comme le jour où tu es partie.Tout en fumant j'ai repensé à toi, à nous. A ce qu'on serait devenu, à ce qu'on aurait fait ensemble. Ce qui aurait pu se passer. Ce qui aurait du se passer. Si je n'avais pas été aussi égoïste, si je n'avais pas été aussi froid. Si je n'avais pas été moi.
J'aurais du te retenir, te supplier de ne pas partir, barrer ton chemin mais je t'ai laissé, indifférent. Froid. Méchant. Moi. J'aimerais que tu reviennes, mais c'est impossible. J'aimerais tout recommencer, mais tu ne reviendras plus. C'était ta vie, alors oui, Adieu je t'aime...
Et le goût écoeurant du filtre me ramène à la réalité, m'extirpe de mes songes, m'arrache à toi. Je regarde ce qu'il reste de ma clope, je regarde autour de moi. Tout à l'air serein ici, la nuit silencieuse englobe le paysage calme et tranquille.
Pourtant dans ma tête c'est le bordel, comme tu aimais dire. Je sens une larme rouler sur ma joue. Je m'empresse de l'effacer. Et de toutes mes forces, je lance le mégot au loin, et je me retourne avant qu'il ne retombe. Comme j'ai fais avec toi, te balancer ne pas assumer et m'échapper.
Comme un connard. Comme moi.
J'ai pensé à toi en allumant cette clope, j'étais dehors, il faisait froid et il pleuvait. Comme le jour où tu es partie.Tout en fumant j'ai repensé à toi, à nous. A ce qu'on serait devenu, à ce qu'on aurait fait ensemble. Ce qui aurait pu se passer. Ce qui aurait du se passer. Si je n'avais pas été aussi égoïste, si je n'avais pas été aussi froid. Si je n'avais pas été moi.
J'aurais du te retenir, te supplier de ne pas partir, barrer ton chemin mais je t'ai laissé, indifférent. Froid. Méchant. Moi. J'aimerais que tu reviennes, mais c'est impossible. J'aimerais tout recommencer, mais tu ne reviendras plus. C'était ta vie, alors oui, Adieu je t'aime...
Et le goût écoeurant du filtre me ramène à la réalité, m'extirpe de mes songes, m'arrache à toi. Je regarde ce qu'il reste de ma clope, je regarde autour de moi. Tout à l'air serein ici, la nuit silencieuse englobe le paysage calme et tranquille.
Pourtant dans ma tête c'est le bordel, comme tu aimais dire. Je sens une larme rouler sur ma joue. Je m'empresse de l'effacer. Et de toutes mes forces, je lance le mégot au loin, et je me retourne avant qu'il ne retombe. Comme j'ai fais avec toi, te balancer ne pas assumer et m'échapper.
Comme un connard. Comme moi.
Partage